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Francophonie Européenne

LYON, FRANCE – VIE SPIRITUELLE, MISSION ET PROMOTION DU « GRAND ESPOIR » PAR LE PASTEUR TED WILSON

By 20 mars 2012mai 14th, 2019No Comments

Lors de la rencontre avec les membres des trois conseils d’administration des Fédérations adventistes de l’Union franco-belge qui s’est tenue au Centre Valpré à Lyon, le pasteur Ted Wilson, président de la Conférence générale de l’Église adventiste du septième jour, a pu dialoguer avec différents responsables de l’Église adventiste de France, de Belgique et du Luxembourg.

Chacune des Fédérations a pu présenter ses activités grâce à l’audiovisuel et à ses équipes. Réalisations, projets, potentiels et perspectives ont intéressé le pasteur Ted Wilson qui a découvert l’implication des pasteurs et des églises en France et Belgique ainsi que des institutions comme le Campus adventiste du Salève et la société d’édition Vie et Santé.

Lors du comité plénier de l’Union, le pasteur Wilson a voulu comprendre l’adhésion de l’UFA (Union des Fédérations adventistes de France) à la Fédération protestante de France (FPF) alors qu’aux États-Unis cette situation n’existe pas, même si depuis 1965, c’est toujours un pasteur adventiste de la Conférence générale qui assure le secrétariat du Christian World Communion on Churches (cf. https://en.wikipedia.org/wiki/Seventh-day_Adventist_Interfaith_Relations).

Au cours de la journée du vendredi 16 mars une présentation des motivations qui ont conduit l’UFA à adhérer à la Fédération protestante de France a été présenté par quelques administrateurs : Jacques Trujillo, Jean-Paul Barquon, Bernard Sauvagnat, Pascal Rodet et Jean-Claude NocandyDaniel Jennah de la Fédération de Nord de la France a présenté les réticences de certains membres s’interrogeant sur cette adhésion.

Le président Ted Wilson a apprécié ces présentations et l’adhésion en France ne lui pose pas de problème dans la collaboration commune sur la liberté religieuse. La Conférence générale de l’Église adventiste du septième jour n’est pas membre du Conseil œcuménique des Églises et elle ne le souhaite pas, même si elle bénéficie du statut d’observateur et délégue des observateurs adventistes et diffuse dans des revues comme Adventist Review et Adventist World, des analyses et des rapports sur leur présence (John Kakembo, Bill Johnsson, John Graz, etc.).

Sur d’autres sujets, Ted Wilson répondit à quelques questions qui lui furent posées au préalablement par écrit. Le temps n’a pas permis d’avoir un échange public sur bien d’autres sujets. Le pasteur Wilson assura chaque jour une méditation en exhortant les responsables à toujours mener une vie spirituelle intense en  « s’abreuvant des sources bibliques du sola scriptura. » Il affirma aussi : « Le message le plus important à partager, c’est la Bible comme fondation de notre foi. Au cœur du message des 3 anges (Apoc 14) se trouve la justice du Christ qui reste un message important. »

Pour le service de presse adventiste : « Il était donc nécessaire que cette rencontre se fasse pour que le président T.Wilson puisse mesurer et comprendre la situation française de la présence adventiste dans la société. Il est toujours nécessaire de s’écouter pour comprendre les différentes implications de la mission adventiste. »

Ted Wilson s’est exprimé sur la jeunesse adventiste en valorisant l’esprit de la jeunesse dans leur mission et leur expérience de foi. Il a été satisfait de la nouvelle édition du livre « Le grand espoir » en français. Un livre ancien rédigé voici cent ans et sélectif dans son analyse. Comme l’écrit le pasteur Jean-Luc Rolland, directeur du Centre de recherche Ellen White à la Faculté adventiste de théologie du Salève :

« Le grand espoir raconte l’histoire de femmes et d’hommes qui ont fait l’expérience de profondes joies, mais aussi d’indescriptibles souffrances dans l’histoire du christianisme. Certains ont été les victimes d’un abus spirituel au sein de communautés qui prétendaient témoigner du Christ, souvent la Bible à la main. Sur ce plan, le témoignage d’Ellen White ne cache pas sa couleur protestante, sans toutefois chercher à faire de l’histoire sainte. (…) Avec beaucoup d’enthousiasme, cet écrit encourage à lire la Bible, mais d’une manière qui respecte la liberté de conscience. (…) Le livre prend soin de faire une claire distinction entre les institutions et les êtres humains. Si l’histoire du christianisme dévoile combien des responsables religieux ont pu faire preuve d’arrogance et de violence, elle révèle aussi et sans aucune interruption des hommes et des femmes restés, quelle qu’ait pu être leur intuition théologique, fidèles à l’esprit de l’Évangile. » (Grand espoir, p. 12, 13)

Le samedi matin un service cultuel fut assuré dans l’amphithéâtre du Centre de Valpré. L’étude commune de la Bible, animée par le pasteur Bernard Sauvagnat, favorisa les échanges dans différents groupes.  Le président Ted Wilson développa dans sa prédication l’expérience du prophète Élie en invitant les membres présents à renouveler leur engagement dans la mission de l’Évangile.

L’après-midi, il fut attendu au Campus adventiste du Salève (en Haute Savoie), pour une réunion d’édification pour les membres, les étudiants et le corps enseignant.

(Source : BIA)

Author Pôle communications

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