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80e ANNIVERSAIRE DE SERVICE ENVERS L’HUMANITÉ

By 13 décembre 2019No Comments

AU LIBAN, LA SEULE UNIVERSITÉ ADVENTISTE DE LA RÉGION S’ENGAGE À MAINTENIR UN HÉRITAGE VIVANT.

4 décembre 2019 | Communication de l’Université du Moyen-Orient | EUD News

N’importe qui serait mis au défi de couvrir huit décennies de miracles en une fin de semaine. Mais, du 15 au 17 novembre 2019, l’Université du Moyen-Orient (UEM) à Beyrouth, au Liban, a commémoré 80 années d’activités. C’est à travers  de véritables histoires, la musique et de poignants  témoignages que fut célébré cet anniversaire. Alors que de sérieux défis économiques et politiques sont au cœur-même du pays, « We Walk By Faith » (Nous marchons par la foi) fut le thème choisi retraçant ainsi l’histoire de l’UEM.

Les photographies de souvenirs, jaunies par le temps, remémoraient le plein engagement  de ceux qui ont investi des biens et des richesses ; des sacrifices ayant une seul objectif, celui de former  des générations d’ouvriers évangéliques pour la région du Moyen-Orient. Cette partie du monde a honoré la foi de ceux qui ont dirigé l’école avec courage et prière pendant les 15 années de guerre civile dévastatrice au Liban. Elle a également transmis le message que l’UEM continue d’exister pour préparer la prochaine génération de travailleurs au Moyen-Orient et en l’Afrique du Nord.

« Après d’aussi longues années (80 ans), on pourrait penser que la mission de l’UEM changerait,  mais il est maintenant très clair qu’à l’origine la vision des pionniers était pour le long-terme, est c’est pour cela qu’elle demeure la nôtre aujourd’hui », fait remarquer Rick Mc Edward, président du conseil d’administration de l’UEM et président de la région ecclésiastique de l’Union du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENAU).

Amir Ghali, diplômé en 1990 et secrétaire de terrain du MENAU, est arrivé à l’âge de 12 ans dans ce qui était alors le Middle East College et a grandi dans les forêts de pins de Sabtieh Hill, littéralement « la colline du Sabbat ». Avec ses camarades de classe et ses instructeurs, il a suivi ses études secondaires et universitaires dans des abris antiaériens. Il se souvient s’être précipité en classe entre les mortiers et, avoir également lutté contre les fréquents incendies causés par des tirs d’artillerie aux impacts aléatoires.

Dans un manuscrit de 1989, Manoug Nazirian, qui a été président de l’école de 1990 à 1993, relate « les déceptions et les revers stupéfiants » qu’a connu le collège durant ces années difficiles. « Mais, comme en témoigne Ghali, les guerres, les migrations, les difficultés financières, le manque d’enseignants, n’ont pas empêché à Dieu de sauver cette institution, continuant à poursuivre son objectif (enseigner et former) sans interruption. Il a un but pour le MEU (Middle Est University). »

De faibles commencements

Les premières graines de ce projet étaient très petites. Walter Ising, un pasteur germano-américain envoyé au Liban, a rencontré une demi-douzaine de croyants adventistes à son arrivée à Beyrouth en 1909. Après avoir étudié l’arabe, il s’est aventuré sur le campus de l’actuelle Université américaine de Beyrouth (AUB), l’une des universités les plus prestigieuses du Moyen-Orient d’aujourd’hui. Il a engagé une poignée d’étudiants pour étudier la Bible avec lui dans sa maison. Deux ans plus tard, en 1911, il baptise Ibrahim El-Khalil, Shukry Nowfel et Bashir Hasso.

Nous ne disposons d’aucune trace des discussions qui ont pu avoir lieu au cours des décennies suivantes, mais les preuves parlent du rêve qu’ils ont partagé. Lorsque le Collège adventiste de Beyrouth a ouvert ses portes en 1939 dans l’église adventiste de Mouseitbeh au centre-ville de Beyrouth, sous la direction de G. Arthur Keough, sept étudiants se sont inscrits, tous pour étudier la théologie. Shukry Nowfel, qui était passé de son baptême à premier pasteur adventiste libanais, était leur professeur de religion. Il était assisté d’Ibrahim El-Khalil, devenu également pasteur adventiste, mais à la retraite.

Après son baptême Bachir Hasso, était retourné en Irak pour partager sa nouvelle foi avec sa famille et bâtir une entreprise très prospère. Mais il n’a jamais perdu le contact avec ses racines spirituelles. En 1943, il acheta une colline boisée surplombant Beyrouth, au Liban, et fit don de 7000 m² de terrain pour un centre de formation destiné à préparer les jeunes à l’œuvre de Dieu. C’est maintenant le siège permanent du Middle East College, aujourd’hui Middle East University.

« C’est pour moi l’incroyable histoire du MEU, affirme Larry Lichtenwalter, dont les débuts se font avec un ouvrier biblique qui connaissait le potentiel d’un ministère public sur les campus. Celui-ci a enrôlé les étudiants qu’il a rencontrés en ouvrant les portes de sa maison pour leur enseigner la Bible.

Quelles que soient leurs études, ils ont appris plus que quelques doctrines inhabituelles. « La source d’énergie de cette première génération de convertis ne tenait pas en une banale histoire, ne se centrait pas non plus sur l’éducation chrétienne de leurs enfants, ni même sur la richesse des familles dont ils étaient issues », fait remarquer Lichtenwalter. C’était une conviction de l’Esprit Saint que le message évangélique embrassé devait continuer à être transmis sans inhibition à la génération suivante, « et la suivante à celle qui venait après, puis à l’autre, et à la suivante, encore et encore ». « Et, quatre-vingts ans plus tard, nous pouvons saisir la même vision, avec la même conviction du Saint-Esprit », a-t-il conclu.

Author Pôle communications

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